Utilisé depuis des millénaires et a su faire ses preuves face aux pathologies intestinales, le psyllium, aussi nommé « ispaghul », est surtout connu pour son intérêt à améliorer les troubles du transit ou intestinaux. Je vous fait un petit résumé aujourd’hui sur ses atouts mais aussi les recommandations vis-à-vis de celui-ci.
Les effets du psyllium sur l’intestin
Le psyllium est l’un des meilleurs régulateurs de la fonction intestinale. C’est un produit “laxatif de lest”, constitué de fibres ayant la propriété d’absorber de l’eau environ huit fois plus que leur poids. Les mucilages que contient la graine de psyllium sont d’un grand intérêt, car ils sont très hydrophiles.
Grâce à cela, le psyllium consommé va gonfler dans l’intestin lors d’un contact avec l’eau et augmente le volume des selles, il les leste. Ainsi, grâce à ce contact avec de l’eau, il va ensuite former un gel qui va protéger les muqueuses intestinales, faciliter, activer et accélérer le transit. Cela aide l’intestin à augmenter la capacité de rétention d’eau de l’organisme et à absorber une partie de l’excédent d’eau présent dans les selles liquides. Les selles deviennent donc moins liquides et moins fréquentes.
C’est pourquoi le psyllium est alors l’un des meilleurs compléments existants pour réguler le transit. Comparé aux autres laxatifs de lest, le psyllium se révèle plus efficace que le polycarbonate de calcium, le son de blé ou le méthylcellulose. Il provoque aussi moins de ballonnements et de flatulences que les autres fibres végétales.
Le psyllium versus pathologies intestinales
Le psyllium est très utilisé pour combattre la lutter contre les douleurs au ventre, la constipation, mais aussi la diarrhée, en particulier lorsqu’elles sont chroniques. Mais il lutte et traite également diverses autres pathologies intestinales si l’on n’explicite que les suivantes.
Les fibres alimentaires du psyllium diminuent la durée du transit intestinal grâce aux polysaccarides qu’ils contiennent et fermentent de manière anaérobique. Ils favorisent la production des chaînes courtes d’acides gras acétique, propionique et butyrique dans l’intestin pour favoriser la guérison des colites ulcéreuses. Grâce au taux de fibres élevé dont 35 % de fibres solubles et 65 % non-solubles, le psyllium diminue le taux de cholestérol issu de l’alimentation, et parallèlement, il stimule la sécrétion d’acides biliaires. En gonflant dans les organes digestifs, il absorbe les graisses et les sucres, piège les toxines et métaux lourds, et nettoie les parois intestinales. Ce qui provoque la réduction de l’absorption de cholestérol.
Le psyllium est également favorable aux bactéries qui sont les amies de la flore intestinale et qui aident à normaliser les niveaux de cholestérol et de sucre dans le sang. Il provoque en effet la sensation de satiété en augmentant le bol alimentaire qui constitue les aliments mastiqués et les enduits de salive prêts à être ingérés. Il évite le surdosage des aliments et a un effet favorable sur le transit intestinal. C’est alors un coupe-faim idéal pour maîtriser les rations.
Posologie et dangers
Avec des résultats effectifs en un à deux jours, le psyllium se montre très efficace face aux troubles intestinaux. Sachant que ses effets durent vingt-quatre à quarante-huit heures, le psyllium peut être ingéré jusqu’à quatre fois par jour en respectant une dose de dix grammes de psyllium pour cent millilitres d’eau. Lorsqu’on le prend, il est important de boire beaucoup
d’eau afin d’éviter l’obstruction du tube digestif.
Le psyllium, particulièrement son tégument est souvent réduit en poudre pour être consommé plus facilement. Lorsqu’on le prend sous forme de graines non transformées, il faut laisser tremper ce dernier quelques heures dans l’eau tiède avant de les consommer ; si sous forme de poudre, il suffit de le bien mélanger à de l’eau ou du jus avant de le boire dans les minutes qui suivent. Les doses à consommer varient selon les pathologies à traiter ou à prévenir.
Mais attention ! L’automédication peut parfois entraîner de graves problèmes surtout en cas de diabète. Selon les spécialistes en
gastro-entérologie, son efficacité demeure modérée, et offre l’avantage d’être mieux toléré et de provoquer moins d’effets indésirables. Par contre, de rares cas de réactions allergiques ont été rapportés. Ainsi, une sténose intestinale ou œsophagienne ou tout autre type d’obstruction gastro-intestinale réelle ou présumée sont contre-indiquées.